Dans son nouvel album, Neil Young s’en prend au géant de l’agroalimentaire, aux OGM et à Starbucks.
Quand il n’est pas content, le « Loner » écrit des chansons. La discographie du Canadien de 69 ans compte bon nombre d’albums concepts dédiés à une thématique, récemment la guerre (Living with War, 2006) ou la voiture électrique (Fork in the Road, 2009). Car la protection de l’environnement est un combat de longue date de l’auteur de Harvest. Son nouvel album, The Monsanto Years (WEA/Warner), vise la multinationale agricole et ses OGM. Le protest singer règle aussi ses comptes avec Starbucks et le capitalisme qui écrase les classes populaires. Le résultat : un disque de folk-rock plein de cambouis porté par des slogans invitant à changer l’ordre mondial.
Neil Young fait équipe avec Promise of the Real, le groupe de Lukas et Micah Nelson, les rejetons du chanteur country Willie Nelson. Avec ce dernier, il avait en 2014 donné des concerts au Nebraska pour soutenir les opposants au projet d’oléoduc Keystone XL.
The Monsanto Years (WEA/Warner). (sortie le 29 juin)
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.