Le gouverneur reste le « dépositaire de l’autorité de l’État dans la région ou le gouvernorat ». Il demeure responsable de l’ordre public : il détient des pouvoirs de police qui font de lui une « autorité de police administrative ». Il est le représentant direct du Premier ministre et de chaque ministre dans le département. Il met en œuvre les politiques gouvernementales de développement et d’aménagement du territoire.
Tant attendu, le mouvement des gouverneurs décidé par Habib Essid, le chef du gouvernement, suscite déjà les réactions.
Absence des femmes, CV minimalistes, manque d’expérience. L’accueil est très timide et très mitigé.
Le critère le plus défendu est celui de l’indépendance et de la non-appartenance à un parti . La compétence reste aussi un critère essentiel . Chacun y va de son enquête pour vérifier les choix du chef du gouvernement qui a dû prendre ses décisions après plusieurs réunions et consultations.
Toujours est-il que ces nominations viennent à point nommé pour préparer les élections municipales dont l’urgence n’est plus à démontrer .Souhaitons que la montagne n’ait pas accouché d’une souris…
Voici la liste des nouveaux gouverneurs en attendant la suite :
- Fakher Gafsi, gouverneur de Tunis
- Amor Ben Mansour, gouverneur de l’Ariana
- Ahmed Smaoui, gouverneur de La Manouba
- Semir Rouihom, gouverneur de Nabeul
- Adel Khabtheni, gouverneur de Monastir
- Slim Tissaoui, gouverneur de Seliana
- Mourad Mahjoubi, gouverneur de Sidi Bouzid
- Radhouane Ayara, gouverneur du Kef
- Chedly Bouallègue, gouverneur Kasserine
- Ahmed Amine Lansari, gouverneur de Gabès
- Lotfi Sassi, gouverneur de Tozeur
Essid a également décidé la permutation de certains gouverneurs, dont voici la liste :
- Tahar Matmati, du Kef à Medenine
- Habib Chawat de Medenine à Sfax
- Atef Boughattass de Kasserine à Béja