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Selon les services de renseignement américains, cités samedi par le « New York Times », près de 30 000 jihadistes étrangers sont arrivés en Syrie et en Irak depuis 2011. C’est deux fois plus qu’il y a un an.
Les services de renseignement américains estiment que près de 30 000 jihadistes étrangers se sont rendus en Syrie et en Irak depuis 2011, soit le double de la précédente estimation faite il y a un an, a rapporté le « New York Times » samedi 26 septembre.
Sur ces 30 000 combattants étrangers, parmi lesquels se trouveraient bon nombre d’Occidentaux, il y aurait 250 Américains alors qu’ils n’étaient qu’une centaine il y a un an, selon des responsables du renseignement américain qui se sont confiés anonymement au « New York Times ».
La plupart de ces jihadistes étrangers, venus de 100 pays, ont rejoint les rangs du groupe État islamique (EI) qui contrôle depuis plus d’un an des pans entiers de la Syrie et de l’Irak. Les responsables américains qui se sont confiés au « New York Times » évaluaient il y a un an ce nombre à 15 000 combattants islamistes étrangers, originaires de 80 pays.
Le président américain Barack Obama doit présider une réunion internationale sur la lutte contre l’EI, mardi 29 septembre à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Les États-Unis pilotent depuis plus d’un an une coalition militaire d’une soixantaine de pays qui a effectué des milliers de frappes aériennes contre des positions de l’EI en Syrie et en Irak.
D’après le « New York Times », le doublement du nombre de combattants étrangers devrait ajouter au sentiment de difficultés auxquelles fait face la coalition contre l’EI, notamment pour que ses pays membres parviennent à juguler le flot de jihadistes et partagent des renseignements.
Avec AFP
