Les électeurs étaient appelés aux urnes pour choisir la moitié des membres du CNF, le Conseil National Fédéral, le parlement de la fédération. Mais le CNF n’a pas de vrai pouvoir législatif puisqu’il s’agit d’une instance consultative.
Il est composé de 20 membres élus et de 20 membres choisis par les souverains des sept membres des Emirats Arabes Unis.
330 candidats étaient en lice à titre individuel car les partis politiques n’existent pas. Parmi eux, 87 femmes, comme Shahinaz Abdul Razzaq.
Elle voit dans ces élections l’occasion de pouvoir “explorer de nouveaux domaines. Nous avons tout ce qu’il faut aux Emirats et nous n’avons pas les mêmes problèmes que les autres pays de la région”, estime-t-elle.
Shahinaz est toutefois une citoyenne privilégiée.
Elle a été choisie par les dirigeants des Emirats pour faire partie du collège électoral.
Car aux Emirats Arabes Unis ne vote pas qui veut.
224000 personnes seulement sur plus d’un million ont été autorisées à voter et à se présenter, contre 130 000 il y a quatre ans. En 2006, il n’y avait que 6000 électeurs.
lus de 35% d’entre eux ont voté ce samedi. La participation est donc en hausse de plus de 7 points par rapport à 2011.
“Les électeurs des Emirats viennent voter avec une certaine confiance dans l’avenir”, indique la journaliste Rita Del Prete, “Le pourcentage de ceux qui ont le droit de voter augmente progressivement à chaque élection. Les autorités estiment qu’il s’agit d’un premier pas vers un système politique plus représentatif”.
La population des Emirats Arabes Unis est de 9,35 millions d’habitants selon une estimation de l’Onu, dont 88% d‘étrangers.
Euronews