« Nous sommes des patriotes !! »
« Seul l’intérêt du pays compte pour nous »
« Nous voulons travailler pour le bien-être de nos compatriotes »
« Ce n’est pas le pouvoir qui nous intéresse »
Voilà ce que n’arrêtent pas de dire nos politiques, à qui veut bien les entendre. Le problème est qu’à ce jour, personne parmi nos politiques n’a réellement œuvré dans ce sens.
La majorité des partis sont en cours de construction… De vrais chantiers. Même ceux qui paraissent stables offrent une stabilité de façade.
Le seul parti organisé est le parti Ennahdha et évidemment son objectif principal est de réacquérir le pouvoir. C’est l’intérêt du parti est non du pays.
L’échec de la première expérience a fait prendre conscience au parti islamiste qu’il fallait œuvrer autrement. Et tous les moyens sont bons, tous les coups sont permis. Et notamment affaiblir l’adversaire, fragilisé par sa désunion.
Cet adversaire qui est en train de s’autodétruire. Parce que justement l’intérêt de Nida Tounès est loin d’être l’intérêt du pays !
La situation économique du pays est désastreuse. Nous sommes au bord du gouffre. La stabilité du pays est menacée de toutes parts. La contrebande bat son plein. L’argent sale coule à flots.
Dans ce contexte difficile certaines voix se font entendre pour brouiller encore plus les cartes et les pistes. Nous sommes dans un véritable imbroglio.
On se dit où sont les sages dans ce pays ?
Le fondateur de Nida Tounès a la lourde responsabilité de remettre de l’ordre au sein de ses troupes. Il ne l’a pas fait au moment opportun, alors qu’il s’apprêtait à rejoindre Carthage. Aujourd’hui il doit intervenir pour corriger cette erreur. Même si on n’a pas grandi dans la démocratie, il faut accepter les règles du jeu et la nouvelle donne. Quand on a fait un long chemin pour réaliser l’équilibre politique, il ne faut pas laisser tomber ses engagements en cours de route.
Par ailleurs, il est temps de voir émerger une nouvelle classe politique sérieuse, patriote et engagée. Le pays n’a quand même pas enfanté que des gens intéressés !