jeudi 21 novembre 2024
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Le ministère de la culture : une coquille vide

Depuis janvier 2011 jusqu’à mai 2016, cinq ministres de la culture se sont succédés…

Qu’ont-ils fait ? Qu’ont-ils apporté ? Qu’ont-ils changé ?

Des mots, des mots, toujours des mots.

Avec  0,78% seulement  du budget de l’état, quelle politique culturelle pour la Tunisie ? Mais surtout, qui décide de cette politique ?

Aux termes du décret n°2005-1707 du 6 juin 2005, le ministère tunisien de la culture est chargé d’exécuter les choix nationaux dans les domaines de la culture et de la sauvegarde du patrimoine et d’établir les plans et les programmes en vue de promouvoir ces domaines et ceci dans le cadre de la politique générale de l’état.

Ce décret date de  2005 ; et nous savons tous ce qui a été fait pour la culture depuis.

Entre-temps, quoi de neuf ? Rien, absolument rien.

Aucun projet. Aucun programme.

Triste constat mais amère vérité.

Dans notre pays, la culture reste l’apanage d’une infime minorité de gens qui se bat comme elle peut, essayant de remuer ciel et terre pour décrocher quelques sponsors et autres donations pour mener à bien des projets.

Les décideurs semblent carrément aveuglés par leurs postes au point de n’accepter aucune critique.

On a tant attendu cette révolution culturelle qu’on en perd espoir.

Un petit festival par-ci, un hommage par là…A quand un vrai projet avec une réelle vision. ?

Quatre partis composent le gouvernement actuel. Lequel parmi eux  défend des idées qui sauront révolutionner le monde de la culture. Aucun, répondrons-nous, ils sont trop occupés par leurs luttes intestines, leurs congrès, leurs démissions. A se demander s’ils sont au courant qu’il y a un ministère de la culture !!!

Entre temps, le pays croule sous la corruption, et notamment au cœur du ministère de la culture.

Pessimisme et tableau noir diriez-vous ?

Non…C’est la réalité des choses dans sa pire laideur. A l’image du pays.

Le Zénith

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