Par Zouhair BEN JEMAA
Affreux sont tous ces lâches, ces serviles, ces méprisables terroristes qui font tout pour foutre la pagaille dans notre pays, ils veulent tuer tout ce qu’ils ne sont pas : la réussite. Ils se comportent comme les fascistes, ils sont des ratés et des minables et aspirent à prendre le pouvoir par la force. Ces ex-commis des ex-barons de la magouille qui prétendent défendre la révolution, et qui sortent sur les ordres de leurs mentors pervers pour lever un nouveau vent de craintes et d’angoisses, pour agiter la peur et empirer notre situation. Après avoir trempé dans la drogue et la contrebande, ils sont chargés à présent de nous imposer un Islam agressif et déculturé. Aussi affreux et aussi traîtres sont leurs commanditaires qui se cachent derrière l’immunité du pouvoir pour faire leur sale besogne.
Les sales, les abjectes, les crasseux sont tous ces gâcheurs de fêtes qui entretiennent avec la malversation des liens consanguins, qui savent que leur argent est sale jusqu’à la moelle, ces affreux qui financent partis politiques et médias pour mieux les manipuler et pour avoir la mainmise sur le pouvoir ; ces vicieux qui, à chaque scandale s’indignent, se déchaînent, mais avancent leurs pions sous couvert de la démocratie. Ces sales pourrissent la vie politique par des mensonges complaisamment distillés, ils affichent jusqu’à l’écœurement leur haine envers leurs contradicteurs, ils se cachent derrière leur immunité pour manigancer jusqu’à soif, OUI, ils sont tout cela et plus encore, mais ils ne peuvent en aucun cas s’apparenter au patriotisme qu’ils revendiquent sans conviction !
Enfin, les méchants, ces pervers sans cœur, ces diaboliques agressifs, bouffés par la haine, ils sont possédés par un concentré de méchanceté, et les mots manquent pour décrire leur machiavélisme et leur hypocrisie ! Ils sont l’association des affreux et des sales, et induisent en erreur tout leur électorat composé le plus souvent de compatriotes honnêtes ; ils sont eux-mêmes manipulés par des chancelleries étrangères, donc insensibles au mot patrie!
Notre drame, c’est que nous ne sommes pas tous sincères envers les notions de patriotisme et d’esprit républicain ! Défendre un criminel, n’est-ce pas reconnaître son camp ? Il faut un sursaut républicain pour faire échec à la tétanie que provoquent ces aigris tous bons à soigner ! Oui l’enjeu est majeur et le combat sera long et plein d’embûches ! Toute personne réaliste s’abstiendra d’exclure une quelconque faction de la population, il ne faut pas confondre des politiques à conduite sulfureuse avec leurs bases très souvent citoyennes et patriotes ; là, il est question d’élites et non de citoyens. Toute personne civilisée s’inclinera devant les victimes de la torture et du crime, comme elle s’inclinera devant leurs familles. Aucun humain ne pourra chasser de son esprit les scènes fulminantes de violence et de sauvagerie qu’il a pu voir. Mais ceci doit être valable pour le passé comme pour le présent. Il n’est pas bon, ni intellectuellement honnête de vouloir mélanger pêle-mêle justice, mémoire et histoire. A chacun sa spécialité, à chacun son expérience. On veut nous faire avaler que comparaison vaut raison, que le géant Nelson MANDELA est comparable à cette dame de l’IVD qui, par le tumulte de son vécu, a brillé par son opportunisme, sa mauvaise foi, sa haine démesurée envers une tranche de la société, et sa soif de revanche personnelle ! Il y a manifestement tromperie, et cela ne passera pas ; en utilisant le discours de la surenchère, nous donnons du pain béni aux radicaux des deux bords, enfonçant le pays un peu plus dans le désordre. L’homme politique pense à la prochaine élection, l’homme d’Etat pense à la prochaine génération. On n’a jamais vu des politiques autant nuire à notre pays, rendant le débat comique et dérisoire ! Pour réussir la réconciliation, il faut savoir choisir le moment opportun, les formes adéquates et s’entourer de spécialistes crédibles et respectables. A-t- on idée d’inviter cette chaîne étrangère ALJAZEERA qui prône la division et qui nous avait tant blessé, tant nui ? A-t-on idée de s’enfermer dans le déni et de continuer à rabâcher les mêmes formules, malgré la démission de la moitié de son équipe, et les appels de toute part pour temporiser et éviter la division ? Au lieu de cela, on produit des séquences ratées, et on manœuvre en sous-mains, faisant monter les tentions entre factions d’un même peuple ! Et pendant ce temps, les extrêmes et les tripatouilleurs se préoccupent de mettre du beurre dans leur épinard ! Il appartient à présent aux femmes et aux jeunes, qui ne sont pas représentés à la hauteur de leurs vrais poids dans la société, de se mobiliser avec leur patriotisme sincère, pour défendre nos valeurs républicaines et les intérêts de notre nation ! L’avenir n’est pas ce qui va nous arriver mais ce que nous allons faire. « Henri BERGSON » !