Trois mots clés pour remettre le pays sur les rails : L’énergie, l’unité, la vision.
Les mots contiennent leur sens. Sans cela rien ne pourra avancer, rien ne pourra être fait.
L’éducation doit retrouver le sens de la transmission.
La langue c’est du pouvoir;comprenons le sens de leur apprentissage et de leur multiplicité. C’est aussi un élément pacificateur, et une porte d’entrée à la culture, qui manque tant à nos jeunes.
Un état n’est pas une entreprise. C’est avant tout une âme. Prenons-en conscience.
L’écoute, si absente et pourtant si importante. L’Écoute de toutes les voix, si discordantes soit-elles.
Le sens des priorités, essentiel pour assoir ses idées et atteindre ses objectifs doit être un manuel de travail.
La parole vraie qui empêcherait toutes les interprétations inutiles et par conséquent éviterait les disputes stériles.
On doit absolument avoir une vision claire, avec un programme clair. On doit montrer le cap pour avoir le courage d’avancer et au plus vite.
Unir les gens autour de cette vision pour donner l’énergie nécessaire pour aller de l’avant.
Qui est aujourd’hui capable d’offrir cela à une population complètement perdue et désunie ? Qui est capable de soulever les foules pour sauver un pays souffrant? Qui a cette force de changer le cours des choses ?
Pour l’instant, personne ne pourra répondre à ces critères.
Période critique post-révolution. Les forces du mal cherchent à détruire tous les espoirs pour imposer leur manière d’agir.
Une voix, une voie et quelqu’un qui voit.
L’unique salut viendrait de cette combinaison qui aura le courage d’affronter. Qui et quoi ? Et bien tout et tout le monde.
Myriam Belkadhi