Nous vivons une époque de rupture et de chocs violents. Et ce sont certains de nos élus qui gèrent et encouragent cette rupture et cette violence. Comment expliquer cela autrement, quand une élue intervient pour rouvrir un centre de formation de terroristes, ou pour libérer un accusé de terrorisme ? Après chaque drame, les gueulards de service se bousculent pour faire des annonces fracassantes, et promettre des enquêtes qui n’aboutissent jamais, pour reculer en rase campagne et reprendre le cours du « TAWAFE9 ». Ce mot maudit qui avait plombé notre pays dans les passions religieuses savamment orchestrées par des manipulateurs vicieux. Malgré un faisceau de preuves sur les crimes perpétrés depuis la pseudo démocratie qui nous gouverne, les mains rouges de sang ont toujours réussi à faire disparaître des documents essentiels, ou brouiller les pistes aux chercheurs de la vérité ! Au nom de la même démocratie, nous avons un chef de parti, non élu, qui bénéficie de privilèges hors normes, et qui est bizarrement courtisé par les mêmes hommes d’affaires qui soutiennent les autres partis au pouvoir. Encore de l’argent sale !
Nous sommes gouvernés par un système aussi hypocrite qu’abjecte ! Pendant que le pays dégringole et s’enfonce dans la misère, les supposés élites que la démocratie à deux sous a placés sur le trône, manœuvrent en sous-mains avec des agendas contraires aux aspirations de la Patrie. Un président qui a été le maître d’œuvre de la composition du parti vainqueur, n’a pas levé le petit doigt pour sauver ce même parti, et le pays avec, de la décomposition, rien que parce que ses cadres n’ont pas pu cautionner ses choix de succession et de gouvernance. Nos dirigeants ne gèrent pas la chose publique pour l’intérêt national, mais ils gèrent leurs carrières et leurs intérêts personnels. Ces hypocrites font semblant de découvrir les drames et les problèmes pour la première fois, alors que souvent, ils en sont les initiateurs, et les chefs d’orchestre ! Notre vice président de l’assemblée du peuple avait été bien clair lors de son entretien avec cet animal de Wajdi Ghnim, il avait dit avec malice et vice, que son parti misait sur les enfants et les petits enfants des Tunisiens. Le même caméléon tambourinait au Soudan lors d’un grand meeting populaire que son parti ne permettrait jamais aux compétences d’accéder aux postes de responsabilité, pour sécuriser leur survie !
Malgré la bonne foi et l’intégrité de nos juges, il est un secret de polichinelle que des juges en fonction soient corrompus, et que d’autres soient à la solde de politiques véreux. Nos services sécuritaires n’ont-ils pas souffert plus d’uns fois de trahisons internes pour subir des pertes en hommes très douloureuses ? Nous découvrons toujours ce qui avait été annoncé longtemps à l’avance par des dignes et des patriotes. La dernière en date est l’existence d’écoles dites coraniques, qui formatent des jeunes pour en faire de la chair à canon au terrorisme. Au nom du saint Coran, on abuse sexuellement d’enfants pour en faire des esclaves obéissants et dociles. Ces écoles sont gérées par des associations caritatives de façade, qui brassent des milliards depuis plus de huit ans, et notre système démocratique n’a jamais jugé utile de vérifier la provenance de ces fonds qui puent le crime et la saleté ! Nous avons affaire à une bande d’énergumènes machistes, violents, factieux et complotistes, qui sont manipulés par l’étranger. Ces vandales guettés par l’isolement et le manque d’horizon, donnent l’impression d’être hors radars, alors que c’est le système qui les protège !
Notre syndicat choyé par la retenue à la source des citoyens contre leur gré, ne se gêne jamais de demander toujours plus sans jamais évoquer même la notion de rendement, ou de croissance économique. Un syndicat qui se trouve dépassé par ses bases qui, n’hésitent pas à menacer du bûcher quiconque ose contester leurs revendications. Nos responsables annoncent en public que nous avons une banque centrale parallèle, qui dit mieux ? Nous voilà consternés par tout ce qui se passe au quotidien. Nos gouvernants campent chacun dans son camp, usant et abusant de la formule, c’est moi ou le chaos ! Emportés par la colère contre la corruption et la vague populiste qui balaie la scène tunisienne,les citoyens crient au départ du gouvernement CHAHED, pourtant, il semble inutile et dangereux d’exiger la chute de ce gouvernement, si l’on ne dit pas qui et quoi mettre à la place !