Elle est tunisienne, elle est née à Sidi Bouzid, elle a 43 ans, elle vient de signer un grand, grand film, « L’homme qui a vendu sa peau » qui, excusez du peu, sera en lice pour l’Oscar 2021 du meilleur film international !
L’occasion pour la réalisatrice de nous offrir une histoire hors du commun, visuellement somptueuse, et qui ne laissera personne indifférent.
Pour rejoindre celle qu’il aime en Belgique, un réfugié syrien accepte de se faire tatouer sur le dos un visa Schengen par un artiste controversé. En acceptant ce pacte, il devient une marchandise humaine. Il est « l’homme qui a vendu sa peau ». Le reste de l’histoire est à découvrir sur grand écran.
Plus connue en Tunisie pour ses documentaires et ses films inspirés de faits divers locaux, Kaouther Ben Henia avait été sélectionné en 2017 au Festival de Cannes dans la sélection Un Certain Regard, pour son long-métrage « La Belle et la Meute ». Ce film coup de poing relatait le difficile dépôt de plainte d’une jeune femme violée par des policiers…
Courageuse, inspirée et talentueuse, Kaouther Ben Hania n’a pas fini de nous surprendre.