Cette joueuse de football professionnelle du Paris Saint Germain a connu une enfance des plus difficiles.
Elle est née à Herat en Afghanistan.
Sa vie bascule avec l’arrivée des Talibans au pouvoir.
Elle n’a que 12 ans, lorsque son père, officier de l’armée, est abattu par les nouveaux maîtres du pays.
Son père lui avait transmis sa passion du foot. Elle n’a jamais cessé de s’y entraîner même aux pires moments de son exode à travers l’Europe. Au Danemark, elle commence à pratiquer le foot dans des équipes de jeunes. Son talent et sa détermination vont lui permettre de passer professionnelle et de jouer dans des grands clubs aux États Unis, en Angleterre puis maintenant en France.
Tout au long de sa carrière, Nadia Nadim, qui se définit comme une « citoyenne du monde », s’est engagée contre le racisme et en faveur des droits des femmes. Elle s’est d’ailleurs vu décerner en juillet 2019 le titre de « championne de l’UNESCO pour l’éducation des filles et des femmes », en reconnaissance notamment de « son rôle dans la promotion du sport et de l’égalité entre les genres, de sa contribution à l’action éducative de l’UNESCO en faveur des jeunes ».
Car Nadia Nadim, ne se contente pas de briller sur les terrains de football : elle a également entamé des études de médecine au Danemark et les poursuit depuis plusieurs années en parallèle de sa carrière de joueuse.
Elle raconte son parcours de réfugiée et explique ses engagements dans une autobiographie qui vient de paraître sous le titre « Mon histoire ».
Elle y écrit notamment : »Je veux prouver qu’avec de la volonté on est capable de tout. Je suis en dernière année de médecine et bientôt je pourrais peut être réaliser mon rêve, intégrer les équipes de Médecins sans frontières. Ce sera une façon pour moi de rendre toute l’aide que j’ai reçue. »
Bravo championne, votre histoire est une leçon de vie.